Blanca Casas Brullet TEXTons

Collège Joséphine Baker, Saint-Ouen (93)

2010

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©Paolo Codelippi
©Paolo Codelippi
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©Nicolas Giraud
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L’artiste

En utilisant différents supports de l’image et de l’expression plastique comme la photo et la vidéo, mais aussi la performance, le dessin et des vêtements-objets, Blanca Casas Brullet met en place des installations qui interrogent la représentation du corps et son inscription dans son environnement humain et social. Ainsi, par exemple, elle a pu traiter de ce corps vivant, mutant, envisagé sous l’angle de sa fragilité à travers la métaphore de la "mue" ou à partir de la notion de "parasite" : images d’associations fragiles et de rencontres inattendues dans lesquelles les corps se voient confrontés à la logique de l’hétérogénéité.

« Je pense que c'était la meilleure ambiance de groupe dont j'ai fait l'expérience [...] Les élèves étaient volontaires et ils ont joué le jeu même quand ils ne comprenaient pas trop où je voulais en venir. Il y a eu des élèves qui, très réservés au départ, ont pris énormément de confiance et se sont épanouis au fil des semaines.[...] Je ne pense pas que j'aurais obtenu le même résultat sans cette collaboration et cela me réjouit.»

Blanca Casas Brullet, artiste

Le projet

Blanca Casas Brullet développe depuis quelques années une réinterprétation de la pratique du dessin à travers l’action de coudre. Sur des facturiers ou des cahiers de comptabilité de différents pays, elle reprise les trames d’usage à l’aide d’un fil et d’une aiguille. Elle tente de s’en tenir au motif rectiligne, mais la feuille se rassemble invariablement autour des points.

Cette activité insolite trouble la régularité des lignes. Le choix de cahiers provenant des quatre coins du monde n’est pas anodin et s’enracine dans une expérience de dépaysement propre aux étrangers qui découvrent les cahiers d’écolier français, dont la complexité de la trame est unique. C’est ainsi que lui est venue l’idée de proposer à ses élèves-collaborateurs de tisser ensemble un tapis dont le motif serait celui de ce même cahier. De même, elle leur a demandé d’en redessiner la trame. Dans le deux cas, la régularité du motif se défait dans les mains hésitantes des dessinateurs, traduisant leur singularité ainsi que l’effort de créer ensemble.

 

Le projet est soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège »