Camille Rosa Tête de masque

Collège René Descartes, Tremblay-en-France (93)

2018

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L’artiste

Diplômée de l’ENSBA Paris, la recherche de Camille Rosa se déploie à travers le dessin, la sculpture, l’installation, la vidéo ainsi que la scénographie pour le théâtre.
Attirée par les mythes des origines, ses oeuvres tissent un va-et-vient ironique avec des éléments d’époques archaïques. Son travail prolifère entre paysages mental, personnages masqués et installations immersives. Il est question de corps hybride, d’animalité, de monde inversé, fragmenté et de théâtre.
Son travail a été exposé en France et en Asie (Moscou, Inde du Nord). Il a été encouragé et soutenu par plusieurs prix et résidences, notamment le Prix du dessin Hélène Diamond et les résidences DRAC avec La Source en 2016 et 2017. Elle obtient deux prix à Jeune Création n°67 : Orange Rouge et La Cave.

Le projet

A travers sa rencontre avec les adolescents du collège René Descartes de Tremblay-en-France, Camille Rosa a imaginé un travail à partir de masques en faïence qui constitueraient un ensemble de portraits hybrides. Ils ont mené ensemble des recherches, notamment lors de deux visites d’expositions, la première au Parc de Rentilly qui portait sur les phénomènes naturels et l’environnement, la seconde au musée de la chasse autour de l’exposition de Mircea Cantor qui présentait, lui-même, une série de masques. La recherche a continué avec un travail préparatoire graphique puis de modelage et moulage autour de la texture, de la peau, des plumes et du pelage pour obtenir un certain rendu des détails. Dans le travail de Camille Rosa, il existe un intérêt très marqué déjà pour les corps hybrides et pour les personnages masquées. Sa pratique s’inscrit par ailleurs dans une relation forte au théâtre. Le projet avec les adolescents a ensuite pris la forme de portraits à l’encre de chine de créatures hybrides entre humain, animal et non humain. Sculptés sans l’argile, les masques, plus grands qu’un visage d’homme, produits par petits groupes, jouent sur  les textures et le monstrueux. Ils seront présentés à la Nef dans le cadre de l’exposition organisée en janvier 2020 au côté de dessins et sculptures de l’artiste.

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».

 

Photographe : Tom Cazin