Florian Fouché Transports en commun (La classe dans le couloir)

Collège Joliot-Curie, Stains (93)

2015

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L’artiste

Infernum (Tadeusz Kantor) (2009), Dernière ruche (2009), Le musée antidote (2012-2014), Piliers de maison d’Olténie au musée du Paysan roumain (Bucarest) (2012), L’école du village (2012-2013), Dans le train Lyon-Bucarest (2013), La petite fille punie (2013), Lumières pendues (2013), La plate-forme multimodale (2013-2014), La Prière, station Madeleine (2015), Deuil (2015), Hémiplégie (2015), Pierrot (2015-2016), ASSASINS l’atelier Brancusi recomposé (2016), Transports en commun (La classe dans le couloir) (2016), Paris/Paris (2016), Colonne allongée (2016), Terpsichore en baskets I (2016), Terpsichore en baskets II (2016), L’évier (2016), La chaise d’A.W. (2016)

Le projet

Les oeuvres de Fouché (photos, sculptures et installations) se présentent comme des agencements d’éléments documentaires entretenant des relations précises à une réalité ou à des faits artistiques, sociaux, historiques ou vécus. Son art plastique est ainsi toujours situé : attentif à ce qui compose une situation – lieux, objets, personnes, positions, relations et, par extension, formes, matériaux, agencements d’espaces. La photographie y joue un rôle particulier de relais ou de témoin d’une réalité, toujours parcellaire, qui se manifeste en présence pleine et relative. Pour son atelier, Florian a guidé sa classe dans un voyage à l’intérieur d’espaces familiers et nouveaux : la salle de classe, le couloir, la cour du collège, mais aussi les transports en commun, le Centre Pompidou ou, plus inattendu, l’appartement d’une critique d’art polonaise, chez laquelle Florian les a emmenés. Une partie de l’atelier s’est déroulé dans le couloir attenant à la salle de classe : les élèves ont alors imaginé toutes sortes d’agencements avec leurs tables et leurs chaises en s’inspirant d’aménagements autres, comme ceux des wagons de RER et de métro, empruntés lors des sorties – les trajets longs ayant servi de source d’inspiration. Chacun muni d’un appareil, artiste et élèves ont photographié ces mises en scènes ; puis Florian leur a demandé de fabriquer, avec des plaques de plexiglas et des ficelles, de petites sculptures qui pourraient servir de support à leurs photographies, chaque sculpture-support devait évoquer «sa» photographie. Stimuler l’attention en incitant à observer ce qui nous entoure fut une préoccupation constante qui entraîna l’artiste et les élèves dans une même aventure. L’attention s’est portée sur l’interaction entre les corps et les espaces. Comment les espaces sont-ils composés ? Quels gestes fait-on, quelles postures adopte-ton selon les situations ? À chaque instant, une chaîne de production plastique peut s’amorcer.

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».