Loreto Martinez Troncoso Le langage non verbal

Collège Le vieux Chêne, Chessy (77)

2012

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

"Depuis quelques années, le travail de Loreto Martínez Troncoso, consiste essentiellement à questionner les entre et. Elle développe une recherche sur, un espace mental où la et les évoquent la construction d’une. Elle imagine et met en place non pas pour s’adapter à. Elle a récemment introduit des principes dans ses œuvres qui, par le biais d’un montage entre et, ou à travers l’introduction d’une voix de, produisent de nouvelles mises à distance et des effets d’. Elle a collaboré avec et participé à. Elle (s’)a notamment exposé à, à la, au et aux et ses derniers projets ont eu lieu au, à, à la, au, au, aux et à la, la lala et à la la-la-la-la-lah!. Dans l’intention de développer de nouvelles, elle élargit ses recherches notamment à travers l’ et s’aide de la pour, en engageant comme ça la et l’avec les, etc."
Loreto Martinez Troncoso

"Loreto Martinez Troncoso fait appel dans son travail à l’écriture et la parole : monologues, enquêtes, interviews et conférences dans lesquelles l’artiste se met en scène. Il prend forme à travers des vidéos et des performances se déclinant en fonction du contexte de l’intervention. Dans une adresse directe au public, et en s’exprimant dans une langue qui n’est pas la sienne, Loreto Martinez Troncoso s’intéresse notamment au rôle du langage dans notre société et s’interroge sur la notion d’identité."
Jochen Dehn

Le projet

Jochen Dehn et Loreto Martinez Troncoso sont artistes-performeurs. Ils se côtoient et se suivent depuis longtemps. Naturellement, leur participation au projet Orange Rouge et leur présence dans l’espace d’exposition les ont menés à proposer un travail conjoint dans lequel ils croisent leurs expériences.

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Il s’agit d’une performance construite à partir des séances réalisées avec les adolescents, restituée ici à travers les éléments qui nécessairement la compose : de la sueur et des sentiments, un peu de nostalgie, quelques ondes et un brin de on-ne-sait-quoi, une articulation qui prend pour prétexte la conversation pièce.


« C’est quelque chose comme une fête, une comédie musicale peut-être, c’est pour vous! Et pour vous, qui avez l’habitude de venir à ce genre de rendez-vous, aussi. Quant à nous, comme nous ne sommes pas, nous ne pourrons pas et nous n’avons pas l’intention de l’être, ni eux ni vous, on peut dire que oui, nous ferons comme d’habitude. Dans les années 80/90, les foyers américains étaient traversés par une mode de décoration d’intérieurs qui consistait à déposer une chose dans l’entrée, la première pièce que l’invité pénétrait. Ces objets déposés s’avéraient décalés, dérangeants, vilains ou tout simplement sans goût. Ils constituaient des obstacles visuels permettant d’engager la discussion. Ils étaient des supports et des embrayeurs de dialogue qui déterminaient l’invité à rester ou à partir et amenaient l’hôte à moduler son accueil en fonction. On appelait ces objets: Conversation pieces » – Présentation de la performance rédigée par leurs auteurs.

 

Ce projet a reçu le soutien du Conseil Général de Seine-et-Marne.