Mimosa Échard Les Bowerbirds

Collège Madame de Sévigné, Gagny (93)

2015

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Mimosa Echard est née à Alès en 1986. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2010. Elle travaille à Paris et L’Île-Saint-Denis.
Ses expositions actuelles et futures incluent : La Rêve des formes au Palais de Tokyo à Paris, Pré-Capital à La Panacée à Montpellier, Independance Day, Sommer Gallery à Tel Aviv, Turpentine 6 (événement au MAC VAL, juillet 2017), et deux expositions personnelles à Cells Projects à Londres en septembre 2017 et à la galerie Samy Abraham en novembre 2017. Elle édite le fanzine Turpentine avec Jean-Luc Blanc et Jonathan Martin.

« Les élèves se sont épanouis, ouverts à l'art. Une élève voudrait suivre une voie de design suite aux séances de peinture. [...] Je suis très satisfaite du projet qui a permis aux élèves d'être créatifs et de mieux communiquer.»

Nathalie Seyfried, enseignante

Le projet

L’artiste a montré aux enfants des images de nids spectaculaires que construisent les bower birds ou jardiniers satinés : ces oiseaux d’Australie décorent les abords de leur habitat d’éléments choisis pour leurs qualités chromatiques ; ces éléments, qui sont naturels pour la plupart (végétaux, plumes, élytres, peau de serpent, coquille, etc.) ou artificiels et en plastique, sont d’une grande diversité. L’atelier s’est déroulé pour l’essentiel dans le grand parc de la Maison des arts Bernard Antonioz à Nogent-sur-Marne, qui accueille un centre d’art, des ateliers et une maison de retraite pour artistes. C’est là que Mimosa vit et travaille. L’artiste et les enfants se sont ainsi promenés dans le parc où ils ont collecté quantité de petites choses (plumes, feuilles, fleurs, branches, brindilles, insectes, morceaux de plastique, etc.). Chacun a disposé des éléments de sa récolte à l’intérieur de boîtes de plexiglas, dans lesquelles Mimosa a ensuite versé de la résine figeant des compositions aléatoires. Celles-ci forment une espèce d’humus qui semble prélevé d’une nature hybride et polluée, soumise à une entropie généralisée. Exhaussant l’infime et la pourriture, ces boîtes s’apparentent à la série récente des basreliefs en résine transparents (A/B, 2016) dans lesquels l’artiste saisit un processus de décomposition chimique à l’arrêt : un mélange hétéroclite de déchets organiques et industriels.

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».