Samuel Richardot Nature-vive

Collège René Cassin, Noisy-Le-Sec (93)

2015

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Né en 1982 à Aurillac, il vit à Paris et en Auvergne. Il est diplômé de L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Il a réalisé les expositions personnelles suivantes : Zweitaktgemisch à la galerie Vin Vin à Vienne (2017), J’aimerais vous voir disparaître aux Bains Douches à Alençon (2016), A few old tracks au New Jörg à Vienne (2015), Court-Circuit à la MAGP à Cajarc en 2013, à Art3 à Valence en 2012, au FRAC Languedoc-Roussillon en 2011 et au centre d’art La Galerie à Noisy-le-Sec en 2009. Il a participé aux expositions collectives suivantes : Se souvenir des belles choses, Mrac Musée régional d’art contemporain, Sérignan, La peinture à l’huile, c’est bien difficile… au FRAC Languedoc-Roussillon à Montpellier en 2016, Être chose au CIAP – Vassivière en 2015, Natura Lapsa au Confort Moderne à Poitiers en 2014 et à la Fondation d’entreprise Ricard en 2016.

« Ces interventions ont été vivantes, ponctuées de moments drôles, parfois plus délicats et pathétiques mais enrichissantes dans tous les cas et j'en garde un très bon souvenir.»

Samuel Richardot, artiste

Le projet

La peinture de Richardot oscille entre abstraction et figuration, de même que les figures de ses tableaux flottent sur un fond le plus souvent blanc. Ceci étant posé, nombre de toiles sont par ailleurs couvertes all over de couleurs qui se fondent et s’opposent. Si sa peinture maigre et plate affirme sa condition de surface, elle joue aussi des effets illusionnistes que le médium offre. Elle est rythmée, animée par une variété de signes qui composent un vocabulaire de motifs récurrents – ronds, rayures, marbrures, traits droits ou erratiques, dans lesquels s’esquissent des motifs familiers. Associant hasard et répétition, les compositions de Richardot incluent des mutations d’une manière très musicale. Le coloris le plus souvent éclatant participe de cette dynamique. Pour son atelier, Samuel a apporté du matériel de peinture : les élèves ont expérimenté différentes techniques, arpentant de leurs pinceaux colorés les surfaces blanches de papier. En juin, l’artiste présentera sur un vaste plateau au sol une composition par assemblage d’éléments de couleurs, de formes et de matériaux variés. L’oeuvre reflète deux expériences de peinture, la sienne et celle des élèves, les deux présentant des points communs, comme le tâtonnement, le hasard et la mise à plat. Elle évoque un « paysage d’atelier », sous forme de maquette : « j’ai toujours considéré la peinture comme une projection, un écran, à la fois matière et support. Ces assemblages de bribes font écho à mon intérêt pour la modélisation et la miniaturisation. Ils sont une manière de se représenter, comme un jeu, le monde qui nous entoure à l’échelle d’une chambre d’enfant. »

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».