Gregory Buchert Vidéo

Collège Colonel Fabien, Montreuil (93)

2015

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Les œuvres de Gregory Buchert se déclinent principalement en vidéos et performances et sont nourries de nombreuses références littéraires (Joyce, Gide, Calvino). Entre humour et réflexion critique, elles jouent sur les notions d'échec et d'irrésolu et proposent, par leurs gestes ténus, des pistes de réflexions sur l'être au monde de l'artiste, mais aussi, par extension, de chacun d'entre nous.
Son travail a été notamment présenté au festival "Hors-Pistes" du Centre Georges Pompidou, à la Kunsthaus Baselland en Suisse, au CRAC Alsace, au FRAC Bretagne et à la Motorenhalle de Dresde en Allemagne.
En 2011, son film 858 pages plus au sud a remporté le premier prix Analix Forever, décerné par Laure Adler et Barbara Polla. Ses vidéos sont présentes dans la collection départementale d'art contemporain de Seine Saint-Denis et du Frac Alsace.


« Ce sont tous les moments humains occasionnés par l’atelier, c’est le fait de voir la bienveillance de ces enfants entre eux, de voir le regard qu’ils portaient sur les difficultés des uns et des autres. Aussi, lors de notre modeste vernissage au CDI, j’ai vu les enfants arriver le matin avec des vestes de costume et des chemises blanches pour les garçons, des robes et du maquillage pour les filles. En voyant cela j’ai compris qu’ils avaient pris au sérieux nos productions.»

Gregory Buchert, artiste

Le projet

Gregory a mené son atelier au sein de l’école entre la salle et un jardin attenant. Atelier sur cour : on observa la terre, des plantes, des cailloux, la mare, le ciel. On récolta des rebuts, dont certains furent photographiés sur des fonds unis de couleur vive, ce qui les abstrait et les rehausse en les mettant en vedette (Les naufragés). Plusieurs de ces photos qui constituent une série seront présentées. On observa les étoiles sur des livres. Puis, on réalisa une constellation composée de clous-étoiles plantés dans une planche-cosmos bleue et reliés par des élastiques : cette carte du ciel devient un instrument musical, dont tous jouèrent, fascinés par ces sons sidéraux (Musique élastique). Un enregistrement sera diffusé dans l’exposition. Cette constellation élastique produit une image idoine du rythme flexible de leur vie scolaire. Une activité les a particulièrement réjouis et même hypnotisés – faire fondre de la cire de couleur – tout en leur faisant découvrir un phénomène physique – la solidification de la cire au contact de l’eau. À partir de cette expérience, ils ont réalisé des plaques de cire polychromes qui ressemblent fort à des minéraux (Corail). Agencé par l’artiste, l’ensemble de ces productions compose un cabinet des merveilles, résumé d’un voyage à travers plusieurs mondes – un jardin, une école, sous le ciel exactement.

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre des projets « d’éducation à l’image ».