Nicolas Aiello Les deux pages

Collège Claude Debussy, Aulnay-sous-bois (93)

2012

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

"Nicolas Aiello mène une réflexion sur la question du lien conceptuel entre texte et image jusqu’à créer des formes visuelles constituant des écritures non lisibles donc parfaitement regardables. Ces images-textes jouent sur des associations plus inconscientes, plus communes, déjouent la culture privée de la lecture et mettent en lumière la culture publique voire urbaine de l’image"
Sylvie Boulanger, dans Multitudes.

« Les enfants ont eu une initiation au travail d'un artiste, ils ont visionné des films : Le mystère Picasso de Clouzot, Playtimes de Tati, Stylewars de Chalfant. Ils ont également découvert des œuvres issues de la collection du Centre Pompidou et ont été initiés à une pratique accrue du dessin avec du matériel de qualité. Ils ont été valorisés par un projet collectif réalisé au sein de leur établissement.»

Nicolas Aiello, artiste

Le projet

C’est dans la logique de ses recherches scriptuaires et iconologiques que Nicolas Aiello a invité les élèves à produire une œuvre collective. Par étape, il les a conduit à explorer ce rapport texte-image qui anime tout son travail et ce par le prisme d’une culture graphique directement inspirée du street art. C’est parce que chez cet artiste, la distance élitiste entre les registres est volontiers transgressée pour offrir au regardeur une lecture déployée en couches successives. Par conséquent, derrière la volontaire opacité de sa proposition, l’œuvre qui résulte de cette collaboration se situe dans un ancrage des plus accessibles en les conduisant à travailler à partir du quotidien.


Il fallait d’abord le dessiner, chacun devait trouver des modes de représentation de ses trajets, de la vie au collège et de leur quartier, dessiner à partir de photos. A cette série sont venus s’ajouter d’autres clichés pris collectivement sur ces mêmes lieux. De cette matière et, respectant l’articulation en deux volets de ce projet, Nicolas a composé un sticker s’ouvrant comme une double page. Il a été placé à l’entrée du réfectoire du collège, dans un espace sans qualité désormais identifié.

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Constituée à la fois des photos des trajets ainsi que des prises de vues photographiques des dessins, le mural est ici réadapté aux dimensions de l’espace Khiasma. Ainsi une écriture imaginaire se décline sur la cimaise se rappelant aux énigmes des hiéroglyphes autant qu’elle nous projette dans les mystères des langages codés.

 

Le projet a reçu le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre du dispositif « La Culture et l’Art au Collège ».