Rodolphe Delaunay Labyrinthe

Collège Beau Soleil, Chelles (77)

2014

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©Nicolas Giraud
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L’artiste

Né en 1984, Rodolphe Delaunay est diplômé de l'ENSBA Paris en 2008, et de l'ESADHAR LeHavre/Rouen en 2005. Ses sculptures, films et installations se basent bien souvent sur des lectures puisées dans l'histoire des sciences.

« Paradoxalement, mon intérêt pour les sciences provient de mon incapacité à les comprendre proprement et de la distance qui me sépare de mon sujet. J'essaie de reproduire cette distance dans mon travail, confrontant objets ou attitudes du quotidien et concepts scientifiques, je tente de soulever des questions sur nos modes de perceptions du monde. » Rodolphe Delaunay

« Alors qu’ils découvraient comment peut se construire une œuvre artistique, [les élèves] ont demandé quelle histoire se cachait derrière chaque œuvre de l’artiste. Ils ont eu la chance de vivre la naissance d’une œuvre avec l’artiste. Leur regard sur les œuvres d’art peut être enrichi de cette expérience unique. Le mien en a été lui-même fortement enrichi. L’idée du labyrinthe comme un exemple d’hésitation, d’erreur, de piège, de recul nécessaire participe à l’apprentissage des élèves des choses de la vie. »

Charlotte Véglia, enseignante

Le projet

Parti des notions de secret, de langage et de mémoire, Rodolphe Delaunay a développé son projet autour des motifs du labyrinthe et du « palais de mémoire », un moyen mémotechnique datant de l’Antiquité à l’usage des orateurs consistant à associer des images fortes à chacune des pièces d’une architecture dans laquelle il leur suffit ensuite de déambuler afin de se souvenir de leur discours.

 

Faisant référence au geranos ou danse de la grue, une danse collective mise au point par Thésée pour sortir du labyrinthe de Délos, la vidéo consiste en un montage de séquences montrant les enfants dessiner avec leur doigt, dans le vide et mentalement, un itinéraire personnel imaginé dans l’enceinte du collège.

 

L’artiste a aussi proposé aux adolescents de se choisir un « blaze » et de l’écrire lettre par lettre à la bombe de peinture sur un ensemble de briques agencées en quinconce, avant d’en déplacer chacun des fragments afin de préserver ce (code) secret en le rendant illisible, indéchiffrable.

 

Ce projet a reçu le soutien du Conseil Général de Seine-et-Marne, au titre de l’aide à la Résidence.